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Trace (México, DF)

versão On-line ISSN 2007-2392versão impressa ISSN 0185-6286

Trace (Méx. DF)  no.74 Ciudad de México Jul. 2018

 

Articles

Présentation


C’est avec grand plaisir que nous présentons la version imprimée et la version en ligne du numéro 74 de la revue Trace, devenue une référence parmi les publications consacrées aux sciences sociales.

Dans la rubrique thématique, nos lecteurs trouveront un dossier spécial intitulé « Patrimoine bio-culturel : perte, fragilité ou réactivation socio-environnementale ? » constitué de cinq articles sous la coordination de la Docteure en Anthropologie Laura Huicochea Gómez, dont les domaines de recherche sont centrés sur la diversité culturelle et biologique du Sud-Est mexicain. Selon la Dre. Huicochea Gómez, le contenu des textes qui composent cette rubrique peut se résumer de la manière suivante:

Plusieurs chercheurs issus d’El Colegio de la Frontera Sur, de l’Universidad de Orien-te, à Valladolid, dans le Yucatán, et de l’Universidad Laica Eloy Alfaro de Manabí, située à Manta en Équateur - tous membres du réseau “Anthropologie et histoire de la diversité culturelle et biologique du Sud-Est mexicain (Ahdiversur) - décrivent les situations et les contextes dans lesquels se développe le patrimoine bio-culturel. Ce patrimoine comprend les milieux naturels, environnementaux et territoriaux comme des espaces d’appropriation et de valorisation symbolique et pas seulement comme des espaces dont le caractère instrumental et utilitaire est affecté, exclu, perdu, ou mal compris par la vulnérabilité sociale, et dont les conditions et contextes particuliers peuvent être des agents qui menacent le milieu naturel et anthropogénique.

L’utilisation du terme « bio-culturel » part de la volonté de souligner la pertinence des concepts de culture, de territoire et d’environnement physique depuis leur immaté-rialité jusqu’à leur matérialisation, comme une triade indivisible. Ainsi, patrimoine bio-culturel est l’expression socio-historique valorisée par la collectivité, qui rejoint d’autres systèmes de la vie économique et culturelle des peuples et qui incarne la relation des êtres humains avec leur environnement d’un point de vue symbolique et identitaire. Les ressources naturelles biotiques qui composent le patrimoine bio-culturel sont sujettes à des interventions culturelles dont la manifestation peut être tangible ou intangible. De ce point de vue-là, les ressources environnementales et culturelles disponibles pourront être utilisées pour renforcer ce qui est déjà acquis, mais pour ce faire, il est nécessaire de comprendre et d’être attentifs au contexte socio-historique, environnemental, éco-nomique et politique dans lequel se développe ce patrimoine bio-culturel.

En tant que membres du réseau Ahdiversur, nous avons établi que la protection du patrimoine bio-culturel doit être accompagnée d’une normativité qui sauvegarde les biens bio-culturels des créateurs et des utilisateurs de ce patrimoine. Nous considérons qu’il est indispensable de centrer les efforts scientifiques, gouvernementaux et sociaux sur les problématiques socio-économiques qui infligent aux habitants des conditions de vulnérabilité socio-environnementale. Il est également nécessaire d’évaluer jusqu’à quel point le patrimoine bio-culturel est compatible avec un développement durable.

Les articles se présentent dans l’ordre suivant: « Durabilité et patrimoine bio-culturel dans la réserve de la biosphère El Ocote » de Dora Elia Ramos Muñoz, María Guadalupe Álvarez Gordillo et Magaly Carolina Morales López, suivi de « Pratiques culturelles discordantes autour de Wahil Kol dans l’État du Campeche, expression culturelle en processus d’activation patrimoniale » écrit par Laura Hui-cochea Gómez et Marco A. Carbajal Correa. Le troisième s’intitule « Perception communautaire des zones protégées, 30 ans après leur création en Équateur » de Nuria Torrescano Valle, Ángel Prado Cedeño, Nieve Mendoza Palma, Sabrina Trueba Macías, Ronal Cedeño Mexa, et Axel Mendoza Espinar. Nous trouverons ensuite « Expertise anthropologique bio-culturelle: avantages et inconvénients de rendre tangible l’intangible » écrit par Lizbeth de las Mercedes Rodríguez; et pour finir « La médecine traditionnelle maya: un savoir en voie de disparition? » présenté par Javier Hirose López.

Dans la section générale, le lecteur trouvera deux textes qui révèlent d’autres sujets d’intérêt parmi les innombrables thèmes abordés par les sciences sociales. En premier lieu, nous présentons « Bio-politiques du changement climatique pour l’Amérique Centrale » de Bernardo Bolaños Guerra, qui dresse un état des lieux décourageant pour les pays d’Amérique Centrale subissant les effets du changement climatique. Le deuxième texte montre la vocation archéologique du cemca et s’intitule « Le Lieu de la Couleur dans la mythologie méso-américaine. Du destin de Quetzalcóatl a à l’épopée de 8 Venado ». Une analyse qui relie la littérature coloniale à certains codex préhispaniques de la Mixteca faisant partie de la recherche du tlapalli.

Enfin, le lecteur trouvera deux critiques bibliographiques: la première d’Olivia Kindl sur le l’ouvrage de Danièle Dehouve intitulé « Anthropologie du néfaste dans les communautés indiennes » et la deuxième, portant sur le n°86 du Cahiers des Amériques Latines, intitulée « Syndicalismes et gouvernements progressistes ».

Secrétariat de rédaction

Ville de Mexico, juillet 2018.

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