Resumo

ARRATIA REYES, Ana Karen. LA CONSTRUCTION DU PREMIER RÔLE CENTRAL HOMOSEXUEL DANS LE CINÉMA MEXICAIN:“ LA MANUELA”, DANS LE FILM LE LIEU SANS LIMITESD’ ARTURO RIPSTEIN (1977). Tzintzun. Rev. estud. históricos [online]. 2022, n.75, pp.181-211.  Epub 08-Ago-2022. ISSN 2007-963X.

La construction du premier rôle homosexuel sur le grand écran du cinéma mexicain commence dans la décade des années soixante avec “La Manuela”, personnage interprété par Roberto Cobo dans le film Le lieu sans limites (1977) d’Arturo Ripstein, d’après le roman homonyme de José Donoso (1966). Les deux œuvres sont connues comme des exemples précoces d’un discours sur l’homosexualité dans les sociétés homophobes de l’Amérique Latine. Ce film n’a pas seulement permis la naissance de nouvelles thématiques et personnages concernant l’homosexualité dans des décades postérieures, mais aussi il aborde des questions d’homophobie, répression et le début d’une libération sexuelle. Dans ce sens, cet article a comme objectif de montrer l’analyse iconographique de scènes choisies de ce film pour identifier les caractéristiques physiques, psychologiques, gesticulaires, vêtements et milieu social des personnages homosexuels: “la Manuela” et “Pancho Vega”. La méthodologie appliquée est basée dans les théories d’Erwin Panofsky et Aby Warburg, qui ont consisté en effectuer une analyse de l’image du personnage homosexuel basé sur l’image du rôle principal, la mise en scène et la narration avec la finalité d’observer la construction des personnages homosexuels.

Palavras-chave : cinéma mexicain; rôle principal; personnages homosexuels; analyse iconographique.

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