Resumen

TELLEZ, Orlando. Affection et cognition : une esquisse husserlienne. Tóp. Sem [online]. 2022, n.48, pp.48-68.  Epub 27-Jun-2022. ISSN 2594-0619.

Cet article a pour objectif d’aborder le phénomène de l’affection au moyen d’un contraste sur le thème de la cognition (humaine) qui en général apparaît au premier plan de la recherche philosophique. Une fois cet objectif fixé, l’auteur procède de la manière suivante : 1) il analyse la thèse de Sellars selon laquelle ce qui n’est pas propositionnel (par exemple l’affection) est épistémiquement inefficace. Pour ce faire, il fait appel à la théorie de l’expérience pré-prédicative exposée par Edmund Husserl, principalement dans son œuvre posthume, Expérience et jugement (1939) ; 2) il soutient que cette expérience est non-épistémique et n’est pas susceptible d’être éliminée ou trivialisée au profit de l’hégémonie de l’espace des raisons ou bien des descriptions empiriques encadrées dans l’ordre causal. Dans ce champ non-épistémique, 3) il se consacre d’un côté, à l’affection quant à un quelque chose pré-donné. De l’autre, il essaie de placer le phénomène de l’affection dans le contexte dudit « ABC de la constitution » (Husserl, 1966, p. 125). De là, 4) il cherche à confirmer l’affirmation de Husserl selon laquelle l’affection joue un rôle central dans la constitution du sens, de telle manière que sans cette dernière « dans l’absolu, il n’y aurait pas d’objet » (Husserl, 1966, p. 164). Pour conclure, 5) il tente de relier la notion d’affection à un exemple concret d’affliction, à savoir : l’expérience de la faim telle que décrite par Husserl dans certains passages de Problèmes marginaux de la phénoménologie (Husserl, 2014).

Palabras llave : affection; expérience pré-prédicative; constitution.

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